Notre santé est notre bien le plus précieux.

Il est impensable, pour la plupart d’entre nous, que notre santé soit bradée au profit d’intérêts financiers.

Et pourtant nous assistons, depuis au moins les 60 dernières années, mais l’attrait du pouvoir dure au moins depuis l’installation brutale des premières sociétés patriarcales, à des choix de société qui n’ont pas été décidés par la population et pour elle, mais pour la satisfaction d’intérêts privés.

Ces choix ont entraîné, parmi d’autres conséquences, un bouleversement de nos modes de vie, une urbanisation galopante, l’industrialisation de l’agriculture et le vaste merdier qu’elle est devenue, l’industrialisation de notre alimentation, une perte phénoménale de biodiversité, l’assèchement de la majorité des milieux humides et surtout la contamination de tous les milieux. Les supports indispensables à toute vie : l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et les aliments que nous ingérons sont devenus les vecteurs de poisons mortels, du moins à long terme.

Il n’est pas acceptable qu’un nouveau-né ait déjà en moyenne 200 substances chimiques non naturelles dans le sang tels que des dioxines, des pesticides, des retardateurs de flammes, des plastifiants, dont les effets délétères sur la santé sont de plus en plus documentés.

Il n’est pas acceptable que 96% des échantillons d’eaux de surface et 61% des échantillons d’eaux souterraines contiennent au moins un résidu de pesticides qui n’ont rien à faire dans notre eau.

Il n’est pas acceptable que l’air de nos villes entraine la mort prématurée de dizaines de milliers de personnes chaque année en France.

Il n’est pas plus acceptable que nous assistions sans broncher à l’augmentation dramatique des cancers y compris des enfants, des maladies neurologiques dont celles d’Alzheimer ou de Parkinson, de l’autisme, des maladies auto-immunes ou des troubles neuro-comportementaux chez les enfants. Ces enfants, nos enfants et petits enfants, sont beaucoup plus vulnérables aux toxiques que les adultes. «Les preuves s’accumulent : les enfants sont véritablement exposés à des produits chimiques toxiques que ce soit à la maison, dans les écoles ou dans les bâtiments publics», déclare Sarah Janssen, scientifique au Conseil de défense des ressources naturelles, aux Etats-Unis, relayée par des membres de l’Académie américaine de pédiatrie.

Nous avalons les explications officielles qui nous sont données sur les raisons génétiques, liées à l’âge ou inconnues, des augmentations de ces maladies. En parallèle, nous assistons avec sidération à l’augmentation exponentielle des revenus de ceux dont la rapacité génère ces maladies ou qui en exploitent les conséquences sans vergogne. Marie Grosman et Roger Lenglet en décrivent parfaitement les arcanes dans Menaces sur nos neurones.

Dès le milieu du XIX° siècle, l’amélioration de l’habitat, l’apparition de l’hygiène, de l’eau dans les habitations, des égouts, avaient permis la régression de nombreuses maladies infectieuses, alors qu’on ignorait à peu près tout des microbes. Une sorte d’application intuitive du principe de précaution avant l’heure, qui avait permis le développement d’une culture de santé publique au profit de l’intérêt général. Ses effets auraient pu être encore plus spectaculaires, si les conditions de travail de l’industrialisation galopante avaient été moins épouvantables. Horreur : ces conditions sont en train de revenir. Avec brutalité en Grèce, plus progressivement chez nous, avec la régression insidieuse des acquis sociaux de l’après-guerre et la destruction méthodique du travail du Conseil de la Résistance.

Depuis, le principe de précaution, bien que remis en cause mi 2013 par quelques députés à la solde de l’industrie, a été inscrit dans notre constitution, le niveau le plus élevé d’inscription juridique. Il est pourtant rarement mis en oeuvre.

Que s’est-il passé ? Qu’est-ce qui fait que scandale sanitaire après scandale sanitaire, les institutions de l’état montrent leur incapacité à tirer les leçons des désastres passés ou en cours, à se réformer et à nous protéger des abus et des jeux de pouvoir ? Qu’attendent nos représentants pour agir ?

A quoi servent nos agences sanitaires ?

Pourquoi sommes-nous aveuglés et passifs malgré un nombre grandissant de personnes « instruites » ?

Comment protéger les personnes vulnérables que sont les femmes enceintes, les personnes âgées ou malades, les enfants ? Comment reprendre en main la gestion de notre santé ? Santé que nous n’aurions jamais dû abandonner à l’avis d’experts pour beaucoup corrompus et auto-proclamés.

Ce site a la prétention d’apporter des réponses à la plupart de ces questions.
D’expliquer les raisons de l’inertie : la corruption généralisée.
De donner des outils pour se protéger et surtout pour protéger nos enfants. Car si nos décideurs vont continuer à faire semblant d’agir et à nous manipuler, concrètement, ILS NE FERONT RIEN !

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