Depuis la dernière guerre mondiale, des changements brutaux sont intervenus dans notre façon de nous alimenter, alors que nos gènes ne peuvent s’adapter dans un temps aussi court.
L’agriculture est devenue industrielle, avec l’explosion de l’utilisation d’intrants dérivés du pétrole, et la contamination de toute la chaîne alimentaire.
Les animaux sont nourris très différemment d’il y a 50 ans. Le pâturage, le fourrage et les céréales ont été remplacés par du maïs et du tourteau de soja qui ont appauvri la qualité des viandes, des œufs et des produits laitiers. Le rapport entre les acides gras oméga 3 et oméga 6, qui était égal à 1, est à présent de 1/20, voire de 1/50 si l’on se soumet aux diktats de la publicité. Le remplacement des acides gras oméga 3 par des acides gras oméga 6 favorise les processus inflammatoires, les cancers, l’obésité, la coagulation et les maladies cardio-vasculaires.
La plupart des aliments que proposent les industries agro alimentaires de transformation sont médiocres : trop de sel, trop de sucre, de farines blanches, trop de graisses de basse qualité nutritionnelle telles la graisse de palme et l’huile de tournesol.
Les PCBs ont été utilisés jusque dans les années 80 dans de nombreux produits industriels comme isolants de transformateurs, lubrifiants, adhésifs, additifs des peintures ou dans les papiers autocopiants. Bien que leur production soit interdite dans la plupart des pays industrialisés depuis 1972 (Japon) 1976 (USA) et 1987 (France), 400.000 tonnes sont dispersées dans l’environnement et continuent à diffuser des appareils qui en contiennent tels les transformateurs.
Il y en a partout, en particulier dans les milieux aquatiques. Ils sont très persistants dans l’eau où leur demi-vie va jusqu’à 2700 ans selon les molécules. Ils sont bioaccumulables dans la graisse des poissons ; leur ½ vie dans l’organisme humain est de 5 à 7 ans.
Ils se retrouvent dans la viande, le beurre, le lait, les fromages ; les Français sont 5 fois plus imprégnés que les Américains ou les Néo-zélandais.
L’association est positive entre imprégnation PCB avant et juste après la naissance et des troubles du développement du système nerveux se traduisant par des troubles de mémoire, des difficultés d’apprentissage, retard mental, hyperactivité, surdité, etc. C’est à partir de ces troubles chez les enfants de pêcheurs fort consommateurs de poissons que la mesure a été prise de la contamination des riverains de la rivière Hudson et des grands lacs entre le Canada et les USA.
L’acide percluoro-octanoïque (PFOA) est un polymère fluoré utilisé dans la fabrication des revêtements d’ustensiles de cuisine anti-adhésifs mais aussi dans les vêtements imperméables ou les textiles anti-tâches. Il peut être libéré du revêtement en cas de chauffage à vide ou à haute température et en cas d’usure. Il est bioaccumulable et toxique pour le développement, la croissance fœtale et la fertilité chez l’homme.
L’aspartame, présent dans plus de 6000 produits y compris des médicaments pour enfants, augmente les leucémies et lymphomes chez le rat à des doses semblables à celles que peuvent utiliser les humains.
Le plomb se retrouve surtout dans les aliments depuis la suppression du plomb dans l’essence au 1° janvier 2000 : rognons, champignons de Paris, fruits de mer, pain biscottes, thé noir, fruits et légumes, boissons alcoolisées, plats à Tagine du Maghreb, cristal en contact avec du vin.
Le méthyl-mercure se concentre dans les poissons prédateurs en bout de chaîne alimentaire : thon, espadon, marlin, requin, brochet, daurade. Le mercure élémentaire est libéré des amalgames dentaires, particulièrement lors de la pose et de la dépose. Ils sont toxiques pour le système nerveux, surtout pour la femme enceinte et les enfants. Plus la mère a d’amalgames, plus le bébé a de mercure dans le cerveau, et plus il risque un déficit cognitif, d’avoir un QI bas, d’être atteint d’autisme.
Les additifs alimentaires sont acidifiants, antiagglomérants, colorants, conservateurs, édulcorants, exhausteurs de goût…la plupart contiennent du Plomb, Mercure, Cadmium, Arsenic, Aluminium, fluorures, solvants, hydrocarbures dont la toxicité est testée à court ou moyen terme, sur 90 jours au maximum, sans tenir compte de l’accumulation, de la répétition des doses, des effets cocktails. Parmi eux, l’aluminium est particulièrement neurotoxique. Les casseroles et marmites en alu, les poêles en téflon dégradé, les barquettes et papier alu, les canettes et boîtes de conserve libèrent de l’aluminium au contact des aliments.
Sous le code d’additif alimentaire E173, il est utilisé comme colorant argenté de surface en confiserie (dragées alu) ; sous le code E541 dans les génoiseries (blanchiment des brioches et pains de mie) ; comme anticoagulant dans les aliments à base de blanc d’oeufs (E520, E521, E522, E523) ; sous les codes E554, E555, E556 et E559 dans les aliments séchés sous forme de poudre anti agglomérante (laits, cafés et potages en poudre) ainsi que dans le sel raffiné et les fromages industriels. Certains médicaments, dont beaucoup d’antiacides, contiennent de l’hydroxyde d’aluminium (Maalox®, Phosphalugel®).
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